L’Algodystrophie résulte vraisemblablement d'une perturbation du fonctionnement du système sympathique. S'installant à la suite d'un traumatisme (fracture, entorse), d'une intervention chirurgicale ou sans cause apparente, elle atteint le plus souvent les membres inférieurs, mais peut toucher le membre supérieur (syndrome épaule-main après un infarctus du myocarde, par exemple).
Les objectifs de la cure sont de limiter la phase initiale ou inflammatoire et la phase dite secondaire afin d’éviter la survenue de raideurs séquellaires irréversibles. En phase inflammatoire, les techniques ont pour but de lutter contre la douleur et l’œdème : bains, douches locales (alternance d’eau chaude et froide provoquant une succession de vasoconstrictions et vasodilatations).
Dans la phase II de l’algodystrophie, le premier objectif est de lutter contre l’atrophie qui peut devenir irréversible. Les meilleurs résultats ont été observés en phase dite chaude ou initiale, d’où l’importance d’une prise en charge précoce.
Dans la phase II de l'algodystrophie, le premier objectif est de lutter contre l'atrophie qui peut devenir irréversible. En complément des techniques thermales utilisées dans la phase initiale, le médecin, en plus de la rééducation prudente et progressive prescrit davantage d'application d'argile.
La kinébalnéothérapie avec mobilisation est essentielle dans le traitement de cette affection. Quelle que soit la phase, la cure thermale permet détente et rupture avec le stress de la vie quotidienne, apports thérapeutiques non négligeables lorsque l'on connaît l'importance jouée par les facteurs anxiodépressifs dans le syndrome algoneurodystrophique. Les meilleurs résultats restent tout de même observés en phase dite «chaude ou initiale» qui justifie une prise en charge thermale précoce.